NOTES

 

Hugo déforme légèrement cette anecdote qu'il emprunte probablement à une note des Réflexions sur Homère au début de la traduction de l'Iliade par Bitaubé: « Alcibiade donna un grand soufflet à un rhéteur qui n'avait aucun ouvrage d'Homère. "Que ferait-il aujourd'hui, dit madame Dacier, à un rhéteur qui lui lirait l'Iliade de M. de La Motte?" Ou je me trompe, ou ce soufflet était appliqué sur la joue de La Motte même. » (ouvrage cité, p. 41.) Le texte publié de Madame Dacier ne dit rien de La Motte : « [...] Alcibiade qui étant entré dans l'Ecole d'un Rheteur, lui demanda qu'il lui lût quelque partie d'Homere, & le Rheteur lui aiant répondu qu'il n'avoit rien de ce Poëte, Alcibiade lui donna un souflet, comme n'étant plus permis à un Professeur public de se mêler d'instruire la Jeunesse sans connoître Homere. » (ouvrage cité, p. LCCI-LXXII.)